RIFFX.Hebdo : Vinyle avec Lulu Gainsbourg

Cette semaine dans le RIFFX Hebdo c’est Lulu Gaisbourg qui nous partage de ses vinyles et titres coups de coeur

Salut, c’est Lulu Gainsbourg. Je vais vous faire découvrir mon RIFFX Vinyle.

 

Le vinyle de ton enfance ?

L’univers Disney, pour moi, ça sera toujours à jamais. C’est gravé. J’ai un tatouage de Peter Pan sur le bras. Ce côté de jeunesse éternelle enfouie au fond de nous. Il ne faut pas oublier. Un compositeur japonais qui a marqué mon enfance. Yuzo Koshiro qui est notamment compositeur de la musique de Streets of Rage II. Je suis passionné aussi par les jeux vidéo. Si un jour je peux faire aussi une musique de jeux vidéo, je serais le plus heureux. Je pense que j’aurais réussi ma vie.

 

Le disque qui t’a mis une claque ?

Attention, très, très grand nom là. Thom Yorke, chanteur de Radiohead entre autres. Radiohead c’est sûrement un des meilleurs groupes de notre temps aujourd’hui. Je les ai découvert en live, d’ailleurs en milieu de concert, il y a eu un petit pépin. et puis, Thom Yorke, comme on le sait, est très perfectionniste, et du coup, il a recommencé le concert du début. Alors moi, j’étais en extase, j’ai fait : “Ah yes !”. Premier concert de Radiohead,

je l’ai en double.

 

Le vinyle qui a inspiré ton album « Replay » ?

Voilà l’inspi pour “Replay”. Kraftwerk, ce côté électro. Quand je les ai vus en concert, c’était pour moi une découverte qui a marqué ma vie. Du coup, je suis arrivé à “Replay”, qui sonne aussi comme un petit clin d’œil à cet album parce que tout s’enchaîne, comme cet album mythique.

 

Le disque qui a influencé ta musique ?

J’ai eu différentes périodes. J’ai eu une période Pink Floyd, j’ai une période Kraftwerk. Là, je suis en plein dans les Beatles. Je fais tourner mais vraiment en boucle “Let It Be”. Je pense qu’on ne peut pas citer de meilleur exemple en termes de jam, improvisation… voilà les Beatles. Et donc, cette idée d’improviser des parties sans mélodie en poche, c’est une nouvelle façon de travailler qui se rapproche plus de la façon de bosser à l’époque en fait. Où tout était analogique, c’est du “one take”.

 

Toi qui viens du classique, ton musicien référence ?

Notre cher ami Mozart, “La Flûte enchantée”, le “Requiem” de Mozart, c’est des chefs-d’oeuvre, c’est juste magnifique à écouter.

 

Le titre préféré de ton papa Serge Gainsbourg ?

“La Noyée”. C’est marrant parce que “La Noyée”, c’est une chanson que j’ai découvert très tard. Pour moi, c’est un titre qui est au-dessus des autres.

 

Le vinyle que tu as le plus écouté ?

La classe quand même en blanc. Je crois que juste cette pochette, elle donne toutes les explications dont on a besoin. Un album mythique. 66 millions d’albums vendus à l’époque. Il a marqué à jamais l’histoire de la musique. Je pense que c’est un album qui ne vieillira pas, qui a marqué ma vie et celle de plein d’autres. Je me rappelle encore de souvenirs où j’étais petit et que j’essayais de danser comme plein de gamins, comme Michael.

 

Le vinyle avec lequel tu repars ?

J’en ai un qui m’a tapé dans l’oeil et je l’ai vu quand j’étais à l’extérieur, il est là, exposé. Et celui-là, il repart avec moi.  Pourquoi ? Parce que… “I’m a poor lonesome CowBoy”. “That’s why”.