RIFFX.Hebdo : Lyrics avec GIMS

GIMS revient sur les lyrics et paroles de ses titres les plus incontournables !

Gims – À 30%

Cette image elle m’était venue parce que bon… déjà à l’époque c’était presque mon cas j’ai envie de dire. C’est une parabole mais c’était une façon de dire que voilà : tu as les pâtes mais tu n’as pas l’eau, tu as l’eau mais tu n’as pas les pâtes, c’est la précarité etc. C’était une façon tourner le truc avec des images. J’étais jeune quand j’ai écrit ça.

Sexion d’Assaut – L’école des points vitaux

Cette punch, je l’aimais beaucoup. J’étais encore à l’école et ce n’est pas que j’étais un feignant mais bon, voilà, je n’étais pas souvent là donc mon stylo il était « full full » et je trouvais ça drôle de balancer ça comme ça. Je trouvais ça stylé et c’était une autre façon de dire que ça fout rien.

Sexion d’Assaut – Désolé

C’est vrai que ça revient souvent parce que c’est un métier intense. Tu demeures, tu es aux aguets tout le temps, tout le temps… il faut faire attention à tout, tout le monde te voit, tout le monde entend ce que tu dis… tu n’es plus de l’autre côté donc tu as un moment où tu satures un petit peu et tu as vraiment envie de tout lâcher, de ne plus répondre au téléphone, de sortir de là mais brutalement parce qu’on ne peut pas sortir de là doucement.

Gims – J’me tire

C’est brutal, il faut tout plaquer, donc c’est pour ça que ça revient souvent.

Gims – Bella

C’est trop beau. Mais Brel c’est un génie. C’était tellement stylé : « l’ombre de ton chien ». Tu n’es même pas le chien ! Il fallait faire quelque chose avec ça, c’est trop fort. Il aurait pu dire « laisse-moi être ton chien »… « l’ombre de ton chien » non, c’est fort.

Gims – La même

Honnêtement, je suis un hybride et j’en suis conscient. Je ne pourrais pas choisir l’un ou l’autre, je suis les deux. Pour la ménagère on va dire que pour elle, je suis un rappeur hardcore. C’est Gims « Le Rappeur », j’ai pris 10 balles je suis 50 Cent. Pour un rappeur, machin… je suis « Mainstream ». Je suis le gars qui va chanter, qui est grand public. Donc c’est marrant.

Gims ft Super Sako & Hayko – Mi Gna

Je suis sincère. Ça veut dire que quand je chante, même si j’interprète, je vis le texte. Je me considère comme un acteur, je dois toucher les cœurs, je dois le chanter : si ça parle de trahison, si ça parle d’amour, de déception… je dois faire ressentir les mots à travers ma voix. C’est la chose la plus importante pour moi dans mon métier et dans ce que je fais. C’est plus important que le texte, je dois pouvoir faire chialer, pleurer quelqu’un en disant « pain au chocolat » ! C’est mon travail. C’est une façon extrême de faire comprendre où je veux en venir.

Gims – Immortel

Ce son-là « Immortel » il est riche de sens, d’images, de messages. Ça résume énormément de choses, ça résume toute une décennie voir plus encore. C’est pour ça que ça me tenait à cœur d’ouvrir le bal, de cet album avec « Immortel ». Il faut du sens, il faut du phrasé parce que c’est bien beau de faire du clubbing, etc, mais il y a un moment où voilà, tu n’as pas envie de rester sur ça. Tu n’as pas envie de laisser uniquement cette trace là ou voilà… tu as envie de balancer des punchs et qu’on puisse étudier tes textes comme les grands !

Tes lyrics préférés sur « Le Fléau » ?

« C’est pas parce que tu dis la vérité que tu as raison ». Toute vérité, je ne dirais pas « n’est pas bonne à dire » mais… il y a des contextes. Il y a des moments où ce n’est pas le moment de dire ça. Tu ne dis pas tout à un enfant comme ça, même si c’est la vérité. Donc tu as tord en disant la vérité, je trouve que c’est paradoxal, c’est énorme. J’aime beaucoup cette phrase.

Ta punchline préférée dans la vie ?

« Il ne savait pas que c’était impossible, alors il l’a fait ».