Juin
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On se remet lentement, je trouve, d’une déception. J’ai l’impression qu’on est en permanence en convalescence amoureuse. Ça toujours été le terreau de mes chansons, je ne pense pas que ça changera, malheureusement !
J’aime être interpelée, même dans mes lectures. Être tout de suite plongée dans la narration, j’aime qu’il y ait quelque chose de très immédiat. Et voilà, c’est ce que je fais sur cette chanson-là, c’est que je m’adresse directement à l’auditeur. Ça me paraissait être assez efficace. Et pourquoi est-ce que c’est belliqueux ? Parce que, malheureusement, j’ai l’impression que la plupart des révolutions ne se font pas sans… un petit peu de violence. Bon, ça reste une chanson, je n’ai pas pris la Bastille !
Quand on a, comme ça, des histoires intenses quand on est très jeune, on a l’impression qu’on va mourir d’amour et je voulais faire un disque pour dire qu’en fait, on se remet de ça. Que finalement, les belles fleurs naissent sur le fumier, voilà. Et qu’en plus, on oublie très vite à quel point on a souffert et on se remet en selle et on retombe amoureux, et puis on se refait du mal et puis on repart, et c’est toute l’histoire de la vie ! Mais quand ça nous arrive pour la toute première fois, on a l’impression qu’on n’y arrivera pas et voilà, je voulais juste faire ce disque pour dire : « c’est faux ! Ça va aller ».
Moi je suis très pudique ! Je ne suis pas quelqu’un… Je ne vais pas vous faire un strip-tease ce soir par exemple mais pour autant, l’écriture des chansons, ça toujours été quelque chose de l’ordre de l’effeuillage. C’est tout enlever et se présenter tel qu’on est sous sa forme la plus directe. Je pense que quand je parle de nudité, je parle peut-être d’une nudité un peu plus imagée que juste effectivement une nudité physique.
Il y a presque… deux vies en parallèles en fait. Une espèce de vie où… on est plus ou moins adulé, où on n’est jamais seul, où les gens connaissent nos chansons et où on a l’impression de signifier quelque chose pour eux et puis en parallèle on a cette vie, que les gens n’imaginent pas, qui est quand même très solitaire, où on se retrouve très souvent dans des trains, tout seul, dans les tourbus, dans la solitude de nos appartements… Et voilà, c’est quelque chose qui m’a frappé, moi, avec mes premières médiatisations tout ça, je me suis dit : « Oulala, mais c’est vertigineux en fait cette opposition comme ça ». Et c’est de là qu’est née l’envie d’écrire cette chanson-là, pour présenter finalement l’envers d’un décor dont on ne nous parle pas beaucoup.
J’aime les femmes, je suis entourée de femmes formidables en plus, c’est pour ça que j’ai eu envie de les mettre en lumière dans ce clip-là. J’aime les hommes aussi ! Je veux dire, je ne suis pas dans un truc non plus, de diabolisation des hommes. Je suis entourée d’hommes formidables aussi. En fin de compte, j’aime beaucoup les êtres humains ! Par contre, j’ai peur des chiens… Oui !
Il y a une chanson qui n’est pas connue du tout, dont tout le monde se fiche à part moi ! Qui est sur une réédition et qui s’appelle « Mon ombre » et qui est, à mon sens, ma meilleure chanson et qui parle en fait de mon hypersensibilité. J’ai décidé de l’appeler « Mon ombre » parce qu’elle me suit partout. Parfois elle a, comme ça, des silhouettes immenses et j’ai l‘impression qu’elle va m’avaler et que c’est une espèce de combat en permanence entre elle et moi, mais qu’elle ne prend jamais le dessus parce que je la tiens en laisse !
Ça serait Jacques Brel, peut-être dans « Les vieux ». Et c’est beau d’ailleurs ce mot « vieux », on n’ose pas le dire comme si c’était un gros mot mais c’est beau. « Du lit à la fenêtre, puis du lit à ton fauteuil et puis du lit au lit ». Pour avoir, comme tout le monde, des grands-parents vieillissants, j’ai vu cet itinéraire se raccourcir d’années en années et j’aime la façon dont Brel parle des vieux, voilà. Mais plus personne n’en parle parce que ce n’est pas sexy, mais moi un jour, j’écrirai sur les vieux !
C’est « Pleure Clara, pleure » parce que je venais de me faire larguer et que je n’arrivais pas à m’arrêter de pleurer. C’est fou quand même la quantité d’eau qu’on est capable de pleurer, non ?
Merci !
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