Jan
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Cette semaine dans le RIFFX.Hebdo : Vincent Delerme nous parle de ses premières fois : son premier poster, son premier concert, sa première scène… Il nous dit tout !
C’est vrai qu’on fait une interview musique ! C’est vrai que j’ai un peu décroché.
Ta première émotion musicale ?
Il y a eu un truc qui a beaucoup compté c’est l’album piano-voix de Sheller en public. J’étais en troisième à ce moment-là, ça m’a paru magique. Je me suis dit « tiens, ça doit être super de jouer du piano » et ça a été quand même un déclencheur.
Ton premier album ?
Mon premier 45 tours c’était Michel Leeb, « La ponctuation ». Oui c’est un sketch sur la ponctuation.
Ta première idole ?
Mats Wilander, un tennisman.
Ton premier poster ?
Sûrement Balavoine. La photo de « Sauver l’amour ». Il a un petit bracelet brésilien blanc, gris et noir.
Ton premier taff ?
En vrai job, vrai job, j’ai été chanteur directement. Avant ça, j’ai été stagiaire au « Monde » et à France Inter.
Ta première chanson à toi ?
C’est… Je crois qu’elle s’appelait… Name dropping déjà, « Le regard d’Andy Warhol ». Je me souviens l’avoir chanté à mes parents en ayant hyper peur de leur avis. C’était ma première chanson au piano.
Ta première scène ?
La première fois que j’ai touché un cachet c’était à Louviers dans l’Eure tu vois. Donc cinq ans avant mon premier disque. Je croyais que t’allais demander combien j’avais touché. J’aurais pas su.
Ta première première partie ?
C’est Thomas Fersen à La Cigale un an avant mon premier disque. Je m’étais vraiment dit « c’est le public idéal, c’est la situation idéale, c’est la salle idéale donc si ça marche pas il faut vraiment faire autre chose ». Et ça s’était bien passé. T’as vu j’ai mis un petit suspens. Et du coup c’était très fort parce qu’après j’ai regardé tout le concert de Thomas Fersen assis dans les marches à l’étage de La Cigale en me disant « tout à l’heure j’ai joué devant ces gens-là qui sont autour de moi, ça s’est bien passé, peut-être que je vais pouvoir faire ça ». Donc c’était vraiment, vraiment une sensation très forte.
Ta première galère musicale ?
Un truc au pied de la Tour Eiffel. Je suis arrivé, le son était pas branché. Il y avait peut-être, je ne sais pas, 40 000 personnes qui gueulaient parce qu’ils n’entendaient rien. Et moi je ne me rendais pas trop compte parce que mes retours marchaient. Mais quand je suis sorti de scène, il y avait tous les techniciens qui me tapaient sur l’épaule genre « mon pauvre », et tout, « c’était pas drôle ». Donc je me suis dit « Ah oui ». Non c’était pas très marrant comme truc.
Ton premier autographe ?
Un moment donné, il y a eu une époque où on m’a demandé parfois des autographes sur des albums de Christophe Willem. Et je signais « Amitiés, Christophe ». Il faut toujours faire plaisir !
Merci, c’est parfait !
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