RIFFX.Hebdo : On Stage avec Kyo

L’emblématique groupe Kyo revient chez RIFFX, pour une interview On Stage ! Au programme ; leur rêve ultime en tant qu’artiste, la première scène où ils se sont produit ainsi que des petites manies pour bien se préparer avant le grand show ????

On est bien d’accord que… Que c’est la bonne réponse ? C’est notre dernier mot Jean-Pierre.

Votre toute première scène ?

Il y avait l’amphi tu sais ? Ah, c’est le premier ? Reprise des Guns N’ Roses. Ah, c’est peut-être le premier. Oui, amphithéâtre des BTS ? Oui. Légendaire solo de Nico de “Sweet Child O’ Mine” des Guns N’ Roses.

 Votre titre préféré sur scène ?

“White trash” ou “Fremen”. J’allais dire la même chose. Je vais le dire dans l’autre sens. Moi, j’aurais dit “Fremen” ou “White trash”. Pourquoi ? Parce que c’est des titres… C’est des sortes de monuments un peu épiques. C’est un peu grandiose, c’est un peu grandiloquent. Et puis, on peut bien se lâcher. Des titres taillés pour la scène.

 Une manie avant de monter sur scène ?

On se fait des papouilles. Pour le coup, on se fait des câlins, on se prend dans les bras pour avoir une connexion physique et pour être en osmose les uns avec les autres.

Votre rapport à la scène ?

Il y a 2 moments que j’adore, il y a l’adrénaline de la montée sur scène, ça c’est assez indescriptible. Et j’adore aussi le rappel parce que le concert il s’est bien passé. Il n’y a pas de stress du tout, donc tu finis vraiment juste en profitant de l’énergie du public. Moi, j’ai eu un rapport un peu plus compliqué avec la scène, beaucoup de trac. Je n’arrivais plus au début à jouer de la guitare normalement parce que j’avais les mains en mousse. Donc je pars de loin, donc je dirais que ça s’améliore vraiment avec le temps. La dernière tournée, j’ai pris beaucoup de plaisir. C’est beaucoup d’adrénaline. Et ça, une fois que tu y as goûté, c’est très dur de… Tu es accro toi ? Il est accro lui. Non, mais ça fait du bien.

 Votre meilleur souvenir sur scène ?

Moi, je pense à Ronquières Festival en Belgique. Ah oui ! Je crois devant 22 000 personnes ça fait beaucoup de personnes. Concert surréaliste où le public est à fond de la première seconde jusqu’à la dernière seconde. Ça ne s’est jamais arrêté. On est sorti de scène, on était dans un état second. De qu’est-ce qu’il vient de se passer ? C’était fou ! Et quand même l’AccorHotels Arena, parce que c’est une salle qu’on a fait sur cette dernière tournée. On n’avait jamais fait cette salle, donc je trouve ça cool au bout de 20 ans de carrière de faire un truc qu’on n’avait pas fait.

L’endroit rêvé où faire un concert ?

Je veux dire dans la démesure, je dirais un bon Stade de France. Un truc qu’on n’a pas fait. Je vois bien la fin de Kyo au Stade de France. Dernier concert de notre vie. Après tu as fait ça, tu peux partir en slow motion, tu pars en slow motion, coucher de soleil,terminé.

La pire galère sur scène ?

Un souvenir d’une promo il y a très, très longtemps. C’était multi-artistes, tout le monde était en playback. Et ils se sont gourrés

de morceaux. Ils ont balancé un remix de “Je saigne encore”, je crois. Techno. Au lieu de “Dernière danse”, ou je ne sais quoi. Le titre part et on n’a pas eu tous la même réaction. Moi, d’une lâcheté pas possible. Je me suis tout simplement tiré. Je me suis barré de la scène alors que Fab, notre batteur a commencé à jouer. Il ne s’est pas démonté. Et nous, on s’est retourné, les guitaristes vers Fab… On s’est retourné alors qu’il n’y avait pas de guitares. On s’est mis à faire du synthé-guitare avec des guitares électriques. Un moment de solitude comme il faut en vivre dans la vie pour pouvoir affronter n’importe quoi après.

Merci Kyo !