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Cette semaine, Ben L’Oncle Soul nous fait le TOP 5 de ses morceaux, chargés d’histoire… l’occasion de partager ses anecdotes et aspirations avec RIFFX !
Clap.
“Soulman”, je suis obligé de la mettre dans mon Top 5 parce que c’est ma carte de visite. C’est mon succès, c’est mon gros tube et j’ai forcément une relation assez passionnelle avec ce titre. C’est-à-dire qu’en gros, il y a un avant et un après “Soulman” qui est assez flagrant et il ne faut pas oublier qu’il est là. On a fait plein de dates et de tournées dans le Sud et un jour où je sentais qu’on était dans une vibe où il y avait déjà la connexion avec le public, où je n’avais peut-être pas besoin de chanter ce titre pour avoir fait un bon concert. Je décide de ne pas faire “Soulman” et il y a un daron, il est venu me voir et il m’a vraiment engueulé. Il m’a vraiment engueulé. Il avait sa fille dans les bras, qui était petite et en pleurs, et elle m’a dit : “Tu n’as pas fait la chanson !” Ils ne comprenaient pas en fait. Et moi, quand j’ai vu sa fille, sa colère à lui, je me suis dit : “Ouais, mais en fait, je suis débile. Pourquoi je ne l’ai pas faite ?”. C’est vrai, c’est genre 3 minutes de mon temps. C’est juste que là, tout de suite, j’ai cru que j’avais la liberté de passer outre. Mais en fait, si je suis là sur les planches aujourd’hui et que je fais un concert devant vous, c’est parce que j’ai fait cette chanson.
C’est le titre dont je suis le plus fier. Je ne sais pas pourquoi, je ne saurais même pas expliquer pourquoi, mais bon, c’est un album particulier qui correspond aussi à un road trip pour moi. Je suis parti à San Francisco où j’ai enregistré et composé l’album là-bas à San Francisco. Et “Walk the Line” raconte assez bien la quête justement dans laquelle j’étais. Toute l’imagerie soul, afro-américaine dans laquelle j’ai baigné. Encore aujourd’hui, je prends beaucoup de plaisir à le jouer.
C’est sur mon 2ème album, c’est le dernier morceau de mon 2ème album. Je m’étais déjà transformé en super-héros. J’étais déjà Ben l’Oncle Soul. Ça a été marrant pour ma famille, ça a été marrant pour mes potes, pour mes proches, les gens qui me connaissent. Et puis après, il y a eu le tourbillon de faire la tournée des Zéniths, faire des dates à l’étranger, partir, etc. Et sur cet album, quand j’ai fait cette chanson, j’ai eu le retour de ma famille parce que c’est un morceau qui parle de mon grand-père, qui m’a élevé. Et là, j’ai eu des messages de ma mère, de ma tante, de mon oncle, de ma grand-mère qui sont venus me faire un retour sur ma création, sur mes chansons. Et ça n’avait jamais été
le cas avant. Voilà, mon grand-père, c’est un peu le dénominateur commun à toute la famille et c’est celui qui nous a encore une fois rapprochés.
On m’a connu avec cette étiquette de la soul parce que, très honnêtement, c’était la musique de mon berceau et j’avais très envie d’explorer ça au début de ma carrière et à force de réaliser les albums, etc, je me suis intéressé quand même à la production des beatmakers et des choses un peu plus modernes. Sur cet album “Addicted”, j’ai décidé de faire un appel sur les réseaux sociaux aux beatmakers qui me suivaient depuis longtemps et j’avais envie de leur proposer des collaborations et qu’ils me donnent un peu de matière à création. J’adore cette chanson, d’ailleurs, elle avait donné le nom à l’album.
Je m’intéresse aux standards de la musique américaine et je découvre “I’ve Got You Under My Skin” qui est un titre assez swing et très jovial, très happy. Je regarde les paroles et je me dis : “Mais en fait, ce n’est pas du tout happy, c’est super triste comme chanson”. Et j’ai trouvé ça cool parce que ça me donnait une piste à explorer pour pouvoir faire un arrangement différent. J’ai tiré ce fil d’en fait, c’est une chanson vraiment blues, vraiment triste, “sad”. Ça a été incroyable. C’est-à-dire que si un jour je doute, si un jour j’ai envie d’arrêter la musique, il faut vraiment que j’aille voir tous les commentaires de cette vidéo de “Under My Skin” parce que je vais remonter en selle très rapidement, je pense.
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