RIFFX.Hebdo : L’actu du groupe Boulevard des Airs

Pour la 2ème année consécutive, les Tarbais du groupe Boulevard des Airs étaient nominés aux Victoires de la Musique dans la catégorie meilleure chanson de l’année pour leur titre « Allez reste » en duo avec Vianney. Découvrez leur interview avec JB Goupil sur RIFFX !

• Bien ?
• Oui c’est bien.
• Non t’as fait un « pff c’est pas terrible ».
• Ah non, non. J’ai trop hâte de savoir ce que ça va être les questions.
• Alors les amis, la dernière fois qu’on s’est vus pour Riffx c’était il y a un an. C’était juste avant que « Je me dis que toi aussi » devienne Victoire de la Musique de la Chanson originale de l’année. Et vous avez de nouveau été nommés dans la même catégorie avec « Allez reste ».
• Notre vie, c’est ouf. Notre carrière, c’est ouf. Pour Boulevard des Airs, c’est dingue. Je crois que c’est dingue aussi pour la simple et bonne raison que ça n’a jamais été fait d’être nommé deux fois.
• C’est ça, deux années consécutives à être nommé dans la même catégorie, sur un même album, c’est tout simplement messieurs, je baisse d’une octave, un événement historique.
• Tu confirmes ?
• Parce que nous on fait les beaux avec ça mais on n’a pas été chercher.
• Moi non plus. Mais de ce que j’ai lu et de ce que vous avez dit, je peux confirmer que c’est historique.
• Yes !
• Ce titre, « Allez reste » , c’était le titre le, plus diffusé sur les ondes de 2019.
• Moi-même j’ai compté, je crois que je l’ai eu en tête 212 fois. Donc en duo avec Vianney, évidemment. Vous vous attendiez à…. Voilà, ce geste sans suite de phrase mais vous m’avez compris. Vous vous attendiez à…
• Regarde je mouline à l’envers.
• Petite éolienne.
• Merci de sublimer cette non-question.
• En fait, il y a eu plein d’ingrédients. Il y a le fait qu’on y ai mis tout notre cœur, notre honnêteté. On l’a fait avec notre pote en plus. Et c’est tout ce mélange-là qui a fait que ça l’a fait !
• On pourrait se faire une petite explication de texte. Parce que c’est vrai qu’au début moi j’avais entendu « Allez, reste », je croyais que c’était une chanson de soirée. Où les potes veulent partir et puis… « Allez reste ». Mais pas du tout.
• T’avais mal écouté alors.
• C’était la première sur les 212.
• Oui c’est ça, c’était la première fois.
• Et c’était tard dans la nuit.
• Et puis après effectivement quand on écoute les paroles, on comprend que c’est une sorte de prière finalement à la mémoire, à nos mémoires individuelles un peu faignantes. A la mémoire des anciens qui est périclite, et à la mémoire collective, un peu sélective. C’est ça l’idée ?
• Oui, oui, oui. Sélective, fainéante, comme tu l’as dit. Ou même qu’elle soit bien accrochée, elle s’en va la mémoire. Il y en a beaucoup qui ont parlé de la maladie d’Alzheimer pour cette chanson. C’est vrai, elle parle de ça. Elle parle aussi de notre génération à nous. Ne serait-ce que quand on se raconte des souvenirs, mais c’est passé où franchement ? Et donc cette chanson, elle reste.
• La réédition deluxe de « Je me dis que toi aussi » est agrémentée et bonifiée de sept inédits. Parmi lesquels, il y a ce duo avec Patrick Bruel tous les deux. Qui permet de savoir que, alors soit Patrick Bruel ne tire pas les coups francs comme Juninho Pernambucano, soit peut-être que tu as des appuis de feu et tu es très bon gardien.
• Il paraît qu’il tire très bien les coups francs Patrick.
• Très bien.
• Quand on a écrit la chanson, je savais bien qu’en calant « coup franc » dans la chanson…
• Ca allait faire bim !
• C’était gagné !
• Cette chanson qui chante le mot fraternel, la fraternité, c’est quoi l’histoire de ce titre ?
• Une déclaration à ton frère, à ta sœur. A nos frères, à nos sœurs.
• Le sang.
• Le lien du sang exactement.
• Oui je savais que t’allais arriver là.
• Eh oui !
• Je t’ai vu comme ça descendre…
• Ca se sent !
• Vous avez plus de secret l’un pour l’autre. Tu peux presque finir ses phrases à tout moment.
• Ca c’est clair.
• Voilà, ton frère que tu vois grandir, avec qui tu joues au ballon quand tes grands-parents sont encore là. Quand tes grands-parents n’ont pas encore perdu la tête puisque le grand-père qui perd la boule dans « Tous les deux », en fait ça peut être aussi le grand-père d’ « Allez reste ».
• Et d’ailleurs un clip qui nous permet de savoir aussi que vous faites des hugs avec Patrick Bruel. C’est quand même la classe. Même qui te recoiffe à un moment donné. Dans l’actualité, il y a également ce titre que vous co-écrivez avec Tibz qui est l’hymne des Enfoirés 2020.
• On s’est dit « waouh c’est génial » et puis on a pu participer avec Sylvain, aux séances d’enregistrements avec tous les artistes, qui se la sont réappropriés et plus joliment en plus. Voilà, c’était une aventure incroyable. Tu fais une chanson dans un coin et puis elle est chantée par Les Enfoirés.
• Et alors ensuite, ensuite vous devez vous dire qu’ils vont faire un break bien mérité. Que nenni !
• On a tellement kiffé l’année dernière les festivals.
• Pour quoi faire ?
• Pour quoi faire.
• Pour quoi faire ?
• Qu’on continue en festivals.
• Moi ce que je comprends c’est que si j’ai pas mes huit heures, en plus sur un matelas mémoire de forme, je suis un peu soupe au lait. Comment vous faites pour enchaîner tout ça ? C’est quoi votre secret énergétique ?
• Une bonne hygiène de vie.
• Ah oui ? Du dodo ?
• Le dodo c’est pas le top. En tournée, tu dors dans un Tourbus, dans un matelas qui n’est pas à mémoire de forme du tout. Il n’a mémoire de rien du tout celui-là.
• Mémoire en plus, ça boucle avec…
• On est toujours dessus, c’est notre fil rouge.
• Cohérence incroyable !
• Le sommeil le maximum, et puis après une bonne hygiène de vie.
• Si tu vas faire la fête, nous on est déjà dans le Tourbus en train de dormir. C’est sûr !
• Et bien pour cette nouvelle épopée, Boulevard des Airs, je vous souhaite une autoroute d’oxygène.
• Merci beaucoup !
• Préparé ça ?
• Préparé ou pas ?
• De ouf, de ouf.
• C’est marqué sur mon prompteur juste là. Donc, du coup, tu vois.
• C’est faux, c’est faux.
• Merci beaucoup à vous messieurs !
• C’est tout parfait.
• Merci à toi.
• C’est très cool.