Juil
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Au programme de ce RIFFX.Hebdo, Gjon’s Tears nous parle des morceaux qui comptent pour lui. En tant qu’artiste comme en tant que fan, il nous partage son histoire à travers le chant… quasiment.
C’est parti !
Il y a un titre qui a été le déclic. C’est “Can’t Help Falling in Love” d’Elvis Presley. C’est la chanson préférée de mon grand-père. J’ai appris cette chanson, je lui ai chanté, il s’est mis à pleurer et donc c’est pour ça que j’ai pris les larmes mon grand-père et j’ai décidé de les garder dans mon nom de scène d’où Gjon’s Tears.
Le titre de souvenir des émissions de télé que j’avais fait quand j’étais enfant, c’est clairement “Je t’aime” de Lara Fabian. C’est le titre qui pouvait montrer mes capacités vocales et puis le fait que je chantais aigu enfant. Tous les “Incroyable Talent” ont commencé à m’écrire.
Il y a quand même un titre qui fait écho à l’histoire de mes origines. C’est Le Mystère des Voix Bulgares, la chanson, elle s’appelle “Many Yanni”. Ce qui me fascine dans cette chanson, c’est toutes ces voix qui viennent se marier. Pour moi, l’instrument le plus organique, c’est la voix, donc c’est pour ça que c’est très important quand j’écoute une chanson, que je sois touché par la voix avant tout.
J’ai commencé le conservatoire tôt, même trop tôt. Ma prof, elle ne voulait pas me prendre parce qu’elle me disait que je n’avais pas mué donc il fallait que je mue avant de revenir. Et puis, je lui ai dis : “Mais non, je ne pars pas d’ici”. Je lui ai bien fait comprendre que je ne partirai pas tant que je n’ai pas de cours. Et puis, le premier titre qu’on a commencé à travailler, c’était “Lascia ch’io pianga” de Farinelli.
C’est mon titre, “Tout l’Univers”. Ce que j’ai été cherché avec cette émission, c’est de la visibilité, de la validation du monde professionnel, mais aussi la validation du public. C’était un super challenge. Et puis j’ai eu la chance de finir premier du jury et troisième avec le public. Donc, c’est juste fou !
Je dirais que le titre associé à mon expérience à “The Voice”, c’est “Christine” de Christine and the Queens. L’audition à l’aveugle, c’est un challenge sur soi aussi. Un défi personnel qui est énorme. Et puis, je trouve ça beau aussi de se rappeler que la musique avant tout, ça s’écoute.
C’est vraiment, l’autrice compositrice que j’admire le plus. Notamment “Totem” et “Zen”. C’est quand même des albums qui sont juste extraordinaires. Et dans “Totem”, je dirais même “J’étais là”. Je n’ai pas vraiment de mots pour décrire la puissance de cette chanson, l’intensité de ce qu’elle dit. C’est aussi pour ça que j’ai fait “The Voice All Stars”. C’était pour la rencontrer. Il n’y avait pas le choix en fait. Il fallait que je travaille avec elle.
Quand il a fallu trouver le bon producteur pour vraiment avoir un son qui me correspondait par rapport à ce que j’espérais, je me suis référé à mon titre préféré, qui est “Wasting My Young Years” de London Grammar. Ce titre, il a quelque chose de fluide, volatile, très perché un peu.
Je parlerais de mon dernier coup de cœur sur son dernier album, qui s’appelle “Capacity to Love”. La chanson s’appelle “OUR FLAG”. Et puis après, comment ça s’est fait en fait, cette collaboration avec avec lui, sur le titre “Cancer” ? Je voulais vraiment un instrument solennel et puis fort au niveau du sens. Je parlais avec les sœurs Bertholet et puis elles me disent : “Ah, ça serait cool, que tu demandes à Ibrahim Maalouf”. Et puis je me suis dit : “Mais tu crois vraiment qu’il serait intéressé à jouer sur mon truc, sur ma chanson ?”. Et puis, elle me dit : “Moi, je vais lui envoyer, je le connais. Puis s’il te répond, c’est qu’il aime bien”. Et il m’a répondu directement et il m’a écrit qu’il serait super motivé de jouer dessus.
Cet album qui s’appelle “The Game”. C’est vraiment la dualité entre la vie et la mort. C’est un peu un échange constant entre ces deux univers à chaque fois. La nostalgie qui pour moi, signifie un peu la joie du passé et la mélancolie, plus la tristesse du passé.
J’adore “Comme un ouragan” de Stéphanie de Monaco. Quand ça passe en soirée, tu sais que c’est la fin et qu’il faut vraiment rentrer chez toi mais en même temps tu te dis : “Bon allez, on reste encore pour celle-ci”.
Merci !
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