RIFFX.Hebdo : First Last avec Thomas Dutronc

NOUVEAU FORMAT ! RIFFX lance #FirstLast ↔️ avec Thomas Dutronc Première chanson, premier poster, première guitare, puis dernier duo, dernière galère, dernière émotion… Découvrez l’interview sur RIFFX de Thomas Dutronc !

C’est sympa comme genre de questions ! Celle-là on ne me la jamais faite.

CLAP !

Merci beaucoup.

Ta première émotion musicale ?

Une chanson de Véronique Sanson qui s’appelle « Bahia ». Il y avait aussi « La dernière séance » d’Eddy Mitchell et puis des chansons de mes parents. Voilà c’est les premières choses qui m’ont touché, j’avais 4-5 ans.

Ton premier job ?

Mon premier job, c’était barman chez mon père, j’avais 10 ans et je servais des coups en échange de petits pourboires de pièces de 1 franc. Alors j’étais un peu triste parce qu’ils ne buvaient que du pastis ou du whisky et moi je voulais faire des cocktails, parce que j’adorais faire des cocktails avec des couleurs. Alors de temps en temps ils en prenaient pour me faire plaisir et puis voilà !

Ta dernière découverte ?

J’ai regardé le film « Ray ». Je l’avais loupé à l’époque : l’acteur est dingue, le film est génial. Donc je suis retombé assez fan de Ray Charles. Alors j’ai, par exemple, découvert sa version de « Imagine » de John Lennon avec sa ré-harmonisation un peu blues-gospel… Voilà, Ray Charles ça fait longtemps que je trouve que c’est un des plus grands chanteurs de tous les temps mais voilà, je l’ai encore mieux découvert.

Ton premier poster ?

Quand j’étais enfant, j’étais hyper fan de James Stewart. Donc j’avais des photos de James Stewart, dans les films d’Hitchcock par exemple et tout ça. Mais après, pour décorer ma chambre j’avais été acheter des affiches de cinéma : « La fièvre du samedi soir » et « Grease ». J’étais assez fan de Travolta, avec les cols pelle à tarte qu’ils avaient, les looks et tout, je trouvais ça hyper marrant. Et je trouvais son solo de danse génial mais en même temps très ridicule.

Ta première guitare ?

J’ai eu un coup de foudre, d’un seul coup, j’étais chez un copain. Il avait une guitare, il a joué deux-trois trucs et d’un coup j’ai dit : « fais voir, comment tu fais… », j’ai eu envie, j’ai eu un coup de foudre, 17 ans et demi. J’en ai parlé à mon père, j’ai fait : « La guitare machin… » et donc je crois qu’il a préféré ne pas me prêter une de ses guitares vachement belles et il m’en a acheté une. Et il en a acheté une à deux de mes potes aussi pour ne pas que je sois tout seul à commencer la guitare. Malheureusement, un de mes potes a marché dessus et l’a éclatée quelques années après mais je n’ai plus ma première guitare, oui, c’est une tristesse mais bon…

 Ta première chanson ?

« J’aime plus Paris », c’est ça que j’ai fait en premier je crois. Moi je ne voulais pas vraiment être chanteur, je voulais juste être guitariste, musicien tout ça parce que c’est vrai que je me suis rendu compte que c’était tellement dur d’être un virtuose dans le style que j’affectionnais particulièrement. Avant, je n’avais pas cherché à faire de chanson.

Ton premier duo avec ton papa ?

Le premier truc que j’ai fait avec mon père… J’étais assez jeune, je devais avoir 20 ans, sur un album qui s’appelle « Brèves rencontres ». Il y avait un peu une embrouille de séparation avec ma mère c’était un peu le… Il avait composé un très joli morceau instrumental qu’il a appelé « Thomas » et il m’a demandé de le faire à la guitare. On n’a pas fait mille trucs ensemble. Une fois pour une émission de télé à son anniversaire, on a chanté ensemble, c’était la première fois : « Les cactus ». J’ai pris la guitare à un moment, du guitariste qui jouait des solos électriques de folie, pour faire un solo ou deux. Mon père était très content et fier et j’ai réussi à ne pas faire de pain !

Ton dernier duo avec ton papa ?

La récemment voilà, je l’ai invité aussi c’était pour des bonus sur l’album « Frenchy » qui est un disque que j’ai fait pour m’exporter, exporter la musique française. Et on a réussi à avoir des invités comme Iggy Pop, Diana Krall, Jeff Goldblum, Stacey Kent, Youn Sun Nah, Haley Reinhart et puis il y a eu le covid donc on a sorti des bonus. J’ai demandé à Étienne Daho, mon père évidemment, Jane Birkin puis Eddy Mitchell, Philippe Katerine, Clara Luciani aussi. Du coup au lieu de faire deux-trois bonus on a fait carrément presque un nouvel album en bonus !

Ta dernière galère sur scène ?

On avait deux… deux filles super sympas, géniales, qui chantaient, qui dansaient. Je me suis mis trop près d’elles et en fait elles dansaient comme ça, avec des grands mouvements et moi j’étais derrière, je me suis pris la main comme ça ! C’est assez génial !

Merci Thomas Dutronc.

Mon manager fait des blagues !