RIFFX.Hebdo : First Last avec Tarik

Tarik est dans le RIFFX.hebdo cette semaine. Il nous dévoile son parcours ; comment il en est venu au slam, sa première claque musicale ou encore les sujets qu’il évoque dans ses titres.

Ta première émotion musicale ?

Je pense que c’est « La bohème » d’Aznavour.

On écoutait beaucoup ça en voiture en partant dans le sud de la France avec mes parents, donc c’est sûrement celle-là, et la première fois que je l’ai écoutée ça m’a mis une claque.

Et j’étais petit hein, je dirais que j’avais… 6 ans.

 

Ta première rencontre avec le slam ?

C’est évidemment Grand Corps Malade, un de ses morceaux qui s’appelle « Saint Denis », parce que ça parle de la ville de Saint Denis, et j’y ai grandi.

Et ce qui est fou dans cette chanson c’est qu’il a incorporé des sons de Saint Denis propres à Saint Denis, par exemple le bruit du tram, du T1.

C’était une belle claque cette chanson, et ça m’a peut-être mis dans mon inconscient, peut-être « Tiens, regarde, le slam existe ! ».

 

Ton premier poster ?

Les gars, c’est chaud de dire ça, mais il n’était pas grand le poster.

C’était « Mozart, l’opéra rock », je crois.

On n’est pas là pour se juger d’accord, c’était, moi j’aimais bien.

 

Ta première fois sur The Voice ?

Ma première fois sur The Voice, c’était, déjà, inattendu.

Aller là-bas c’était déjà pour moi une fierté, j’avais pu interpréter « Chemins de traverse » de Grand Corps Malade.

C’est une chanson qui parle d’un dilemme entre la voie des études et la voie artistique, et moi j’étais en plein dedans, donc ça me parlait, et c’est pour ça que j’ai interprété cette chanson vraiment avec le cœur quoi.

 

Ta première chanson ?

« Mon chéri » c’est vraiment la première chanson que j’ai fini d’écrire.

Le thème de l’avortement m’était venu assez naturellement, j’avais envie de comprendre ce que pouvais ressentir une femme, et j’ai essayé de l’expliquer dans cette chanson, sans prétention évidemment.

 

Ton dernier single ?

A travers mes chansons j’ai vraiment envie de faire passer des messages, de faire prendre conscience aux gens de certaines choses, et dans « Chauve-souris » il s’agit de violences conjugales.

 

Ton premier album ?

C’est dingue de parler d’un album, franchement, c’est fou, c’est fou.

Je vais faire un album.

Pour mon premier album, voilà, j’aimerais vraiment essayer de faire passer un message d’empathie, de tolérance.

On fait de l’art pour faire naître des idées, et c’est ce que j’ai envie de faire à travers ma musique, c’est faire passer des messages.

 

Le dernier conseil de Marc Lavoine ?

Il a été exceptionnel tout le long de mon parcours, et je lui en suis hyper reconnaissant. Un des conseils qu’il m’a donné , c’est de rester moi même, de rester vrai dans mon propos et dans mes interprétations

 

Ta première année de kiné ?

Ma première année de kiné s’est très bien passée, j’ai validé mon année.

C’est vrai qu’avec ce qu’il s’est passé niveau musique, il y a un petit dilemme, un petit chemin de traverse, dédicace à l’audition à l’aveugle, qui est en train de naître.

Il va falloir choisir, mais bon j’ai vraiment envie de prendre le micro l’année qui va suivre.

 

Ton premier autographe ?

C’est trop drôle, parce que mon premier autographe, c’était à mourir de rire, parce que déjà qui suis-je pour faire un autographe, je n’ai pas de signature tu vois.

Du coup j’ai improvisé, je n’allais pas faire ma signature « administrative », si je puis dire.

Je crois que j’avais écrit « Tarik », smiley, slash, c’est tout, et depuis j’ai gardé ça, mais je pense que je vais essayer de la re-bosser.