RIFFX.Hebdo : First / Last avec Billy Romance

Billy Romance dans le RIFFX.Hebdo revient sur ses premières/dernières! Au programme : projet musical, émotions, instruments et d’autres surprises.

Ok, super !

Ta première émotion musical ?

Je devais avoir 6-7 ans, je pense à un repas de famille, il y a une dame qui a sorti un saxophone. Il était gigantesque. En tout cas, il paraissait gigantesque à mes yeux. Il était doré, il était énorme, il y avait des mécaniques, etc. Et elle s’est mise à faire une impro, un freestyle avec son saxophone. Ça m’a… Ça m’a bouleversé ce jour-là.

Ton premier instrument de musique ?

Je rêvais que justement mon premier instrument de musique soit le  saxophone. Et puis, en fait ça s’est soldé par la flûte traversière. Un peu moins sexy, je dois l’avouer, que le saxophone. Du coup, j’ai vite abandonné, donc j’ai fait du piano. Et ensuite j’ai fait de la basse. Et enfin, un jour, j’ai eu l’âge de pouvoir m’acheter une première guitare et j’avais été fasciné par Marty McFly de “Retour vers le futur” qui jouait “Johnny B. Goode” Chuck Berry. Et j’ai fait de la guitare.

Ton premier poster ?

Mon premier poster, c’était un chanteur, c’était MC Hammer. Pendant un moment, j’avais son poster dans ma chambre et donc pendant un moment, j’ai essayé de lui ressembler. Donc, j’essayais de mettre des sarouels. Sauf que j’ai appris ce jour-là que le sarouel, ça ne va pas, ce n’est pas sexy. J’ai arrêté depuis.

Ta dernière avec « Mozart, l’Opéra Rock » ?

J’ai un souvenir très particulier de la dernière de Mozart puisque ça faisait 3 ans qu’on vivait déjà en troupe. Donc le jour de la dernière, c’est un peu irréel. Et c’est d’autant plus irréel que la dernière de “Mozart, l’Opéra rock”, c’était à Bercy, donc à l’Accor Arena maintenant. Pour tout gosse qui rêve un jour d’être chanteur, chanter à Bercy, c’est le graal ultime pour les Français. Je me suis… il ne faut pas le dire ça. Ça reste juste  sur Insta. Je me suis barré avec un des costumes.

Ton dernier projet « Billy Romance » ?

Je pense que c’est arrivé à un moment de ma vie où j’avais besoin de me faire plaisir, de m’amuser. J’avais besoin de fantastique, de fantaisie. Quand j’ai commencé à imaginer les clips, j’ai pensé à tout ce que j’aimais, c’est-à-dire les films “Marvel”, “Harry Potter”, la magie, tous ces trucs-là. Je me suis dit assez vite ce serait bien d’imaginer un personnage puisque ça ne peut pas être Florent Mothe puisque c’est une direction artistique complètement différente. Il faudrait que ce soitun autre personnage. À partir du moment où j’invente un personnage. Je fais ce que je veux. J’ai eu l’impression d’avoir l’opportunité, avec ce nouveau projet musical, d’en faire une espèce de série, où je vais pouvoir  raconter une histoire et de développer mes personnages. Je parle notamment des relations toxiques, de la dépression, de choses forcément qui me sont arrivées dans la vie, des choses un peu difficiles. Le fait de les mettre dans une série, en racontant une histoire, ça permet de le traiter de façon un peu plus légère. Les chansons de Billy Romance, ce qui lui arrive, c’est des choses que je ne ferais peut-être pas dans ma vraie vie, c’est ma vie fantasmée. C’est comme ça que je l’imagine. Si j’avais été un super-héros, si j’avais vécu dans une dimension parallèle, voilà ce qui m’arriverait.

Tes premières BD ?

Les premières bandes-dessinées que j’ai lues enfant, ça devait être des titres genre “Tintin”. Il y a eu “Dragon Ball” quand j’étais petit, j’étais fan. Et j’ai rajouté dans mes armoires  assez récemment une bande-dessinée d’un auteurqui s’appelle Christophe Blain. “Tintin”, “Sangoku”, “Gus”, etc. C’est le passage un peu de l’âge adulte aussi. Qui on est au départ et qui on a envie de devenir.

 Le premier single « Drama Queen » ?

Quand j’ai commencé à écrire cette chanson, la première phrase de la chanson c’est ça, c’est : “I used to be a drama queen” “Avant j’étais une drama queen”. Comme si maintenant je ne l’étais plus. Évidemment, si j’en fais une chanson, c’est que je considère que Billy Romance est une drama queen. Dans cette musique-là, on retrouve du rock, de la musique urbaine et notamment des musiques sud-américaines, latines. Je vais essayer de mélanger tous les styles que j’aime.

La dernière fois que tu as réagi en « Drama Queen » ?

J’en ai pas mal, j’en ai pas mal. Si je m’engueule un jour avec ma femme, ça va me pourrir la journée. Si mon fils, il ne va pas me faire un bisou avant de partir à l’école, je vais y repenser toute la journée. Je suis un artiste, je suis près de mes émotions, je suis sensible. Quand j’étais môme, par exemple, j’étais celui qui pleurait tout le temps des gamins de la famille, j’étais celui qui se réfugiait dans les jupons de sa mère.

Merci Billy Romance !

Ouais, merci, super !

FIN.