RIFFX.Hebdo : Feel good avec Hoshi

Cette semaine dans le RIFFX.Hebdo découvrez l’interview « Feel good » d’Hoshi, où elle nous parle de son album mais aussi d’animes et de Pokémon ! 

  • Oshi Moshi Hoshi O Genki Desu Ka. Ca veut dire, comment ça va ?
  • Ouais je sais mais du coup je ne parle pas japonais.
  • Ah tu ne peux pas répondre en japonais ?
  • Non je ne sais pas.
  • Pour ceux qui n’ont pas fait japonais en LV2 on rappelle que « Hoshi » signifie « étoile ».
  • Voilà.
  • Tu peux juste nous réexpliquer d’où ça vient ta passion pour le Japon ?
  • Depuis gosse, je regarde beaucoup de mangas. Puis la littérature, Murakami, et puis après beaucoup de visuels. Hokusai, la vague de Hokusai, ça, ça m’inspirait. Donc je me suis dit que ma passion c’était quand même le Japon et aussi la musique, donc j’ai fait un mix des deux. C’est devenu Hoshi.
  • Ton pokemon préféré c’était lequel ?
  • C’est Pyroli.
  • Pourquoi ?
  • Parce qu’il a la même tête que mon chien.
  • Ton générique de dessin animé ou en tout cas de film d’animation préféré, ce serait lequel ?
  • C’est très dur. Mais peut-être « Death Note » parce que j’ai beaucoup regardé. Mais je ne peux pas le chanter parce que ça hurle dans tous les sens et je ne pourrai pas.
  • Tu devançais déjà la question d’après.
  • Voilà !
  • Ton chien Hogi, a annoncé que ton deuxième album débarquait tout prochainement.
  • Oui, il l’a su avant moi. Il prend possession de mes réseaux des fois.
  • Ton premier album tu le définissais comme « Bonjour, voilà j’existe ». Du coup le deuxième album, c’est quoi ? « Salut, je suis là » ?
  • C’est « bonjour je veux exister un petit peu encore ». Je veux me permettre aussi certaines libertés que je ne me suis pas permise dans le premier. Notamment sur les sonorités. Dans le deuxième, j’ai beaucoup plus de synthés. J’ai beaucoup écouté Indochine ces derniers mois et ça m’a inspiré.
  • Qu’est-ce qu’on peut en savoir de ce deuxième album sur les thèmes abordés ?
  • J’abord pas mal de thèmes sur mes amours, sur mes ruptures, sur ma jeunesse. Sur mes oreilles aussi parce que j’ai des problème d’oreilles. Donc voilà, c’est un peu un journal intime. Il y a la première chanson qui est sortie qui parle de l’homophobie. C’est le premier extrait, « Amour censure ».
  • Là tu débarques avec un message fort directement !
  • Ce n’était pas prévu en fait parce que c’était une chanson que j’ai faite toute à la fin de la création de cet album. C’était vraiment parce que j’avais besoin de m’exprimer sur ce sujet.
  • Pour toi est-ce qu’un artiste se doit de s’engager ?
  • Je pense qu’il faut juste attendre le moment où on le sent. C’est important aussi pour moi d’en parler pour me guérir. Et pour aider peut-être des personnes qui auront besoin d’entendre cette chanson. Peut-être. Je l’espère.
  • C’est quoi ton petit guilty pleasure pendant une tournée ?
  • Je regarde beaucoup de mangas tous les soirs. Je regarde Naruto dans ma chambre ou dans le bus pendant que ça roule. Par exemple, on a gonflé deux cents flamants roses en ballon et on s’est jetés dedans et ça a duré deux heures. C’était drôle, c’était vraiment drôle. Et on fait des trucs bizarres comme ça. C’est vraiment pour se détendre après les dates.
  • Juste avant de terminer, est-ce que tu peux nous faire un petit message pour Edith, ta grand-mère, parce que j’ai vu qu’elle regardait absolument tout dès que tu étais à l’image.
  • Alors je crois que oui. Elle devient l’attachée de presse. Toute la journée elle reste devant la télé et puis elle écrit tous mes horaires de passage de clip , dès que j’apparais à la radio. Donc elle tourne en boucle comme ça. Elle est assez drôle. Donc bisous Edith ! Bises mamie, je t’aime !
  • Tu peux nous faire un aurevoir hyper ringard ?
  • Ciao !
  • Merci Hoshi !
  • Merci à vous !