RIFFX.Actu : On a interviewé Eddy de Pretto

Je suis ravi de porter mon message, mon histoire, et qu'elle ne mette pas tout le monde d'accord !

JB Goupil, fidèle reporter RIFFX a interviewé Eddy de Pretto !

Eddy de Pretto sera à l’Elysée Montmartre le 21 mars à Paris et au Zénith de Paris le 22 mars.

La semaine prochaine on se retrouvera sur RIFFX pour un tout nouveau concept : le RIFFX.Surmesure avec Angèle.

  • (Eddy de Pretto) Non non je déteste les check, je déteste ça. On sait jamais trop …
  • (Jean-Baptiste Goupil) J’ai eu un vrai problème d’originalité à essayer de concevoir cette interview.
  • (Eddy de Pretto)Ah ouais ?
  • (Jean-Baptiste Goupil) Et ouais parce que dire que je te kiffe, c’est très peu original. Le truc le moins original qu’on te demande à chaque fois ?
  • (Eddy de Pretto) « Comment ça va ? »
  • (Jean-Baptiste Goupil) Ce « comment ça va ? », ok on l’oublie quoi.
  • (Eddy de Pretto) Comment ça va depuis tout ça ?
  • (Jean-Baptiste Goupil) Toi qui a, parmi tes caractéristiques, une espèce d’extra-lucidité sur toi-même, et sur ce qui s’est passé en un an, comment est-ce que tu le digères ?
  • (Eddy de Pretto) C’est un peu « comment ça va ? », ça, du coup.
  • (Jean-Baptiste Goupil) Tu sais quoi ? Non mais tu sais quoi ?
  • (Eddy de Pretto) C’est un peu le « comment ça va ? » déguisé.
  • (Jean-Baptiste Goupil) Tu sais quoi, vraiment je l’ai tenté, et je me suis dit : « est-ce qu’il va se rendre compte, comment je le métaphore ?»
  • (Eddy de Pretto) Comment je le digère ? Ecoute plutôt bien, plutôt bien.
  • (Jean-Baptiste Goupil) La dernière fois qu’on s’est vus, c’était sur la tournée Printemps de Bourges, des Inouïs. A l’époque tu me disais un truc. Tu m’as dit : « J’ai envie de prendre le temps. »

 

Vidéo archives « Les Inouïs »

Je suis hyper content mais après, je fais ma route et j’ai surtout envie de prendre du temps sur comment je la fais, et comment j’arrive dans la musique, et comment je m’insère, en tout cas, dans le paysage.

 

  • (Jean-Baptiste Goupil) C’est un peu perdu parce que ça a été à une vitesse folle.
  • (Eddy de Pretto) Non j’ai l’impression, moi, que ça s’est fait par étapes. A la base je faisais des salles de 40 personnes dans des caves à Paris, des trucs miteux. Et puis, les salles ont grandi, il y a eu les Inouïs qui m’ont permis aussi d’avancer un peu. J’ai l’impression moi de pas avoir brûlé les étapes. Et le tout après, c’est de se prouver pour la suite.
  • (Jean-Baptiste Goupil) C’est marrant parce que j’ai vu que tu étais né le 2 mai, qui est la journée mondiale du « scrapbooking ». C’est exactement l’inverse, de la définition de ce que tu fais. Parce que le scrapbooking, tu vois, c’est rajouter des trucs et tout, alors que toi c’est aller au plus brut possible, centrer sur le texte, sur le sens et je me dis que ça c’est intéressant. Parce que là aussi t’es à l’inverse de ce qu’on attend de toi. Et je me dis, est-ce que c’est pas ça un petit peu le résumé ?
  • (Eddy de Pretto) Tu vois ça c’est original. Dire des choses, et dire des choses de fond, je trouve qu’on en a moins l’occasion aujourd’hui. Et je suis ravi de porter, en tout cas, mon message, mon histoire, et qu’elle ne mette pas tout le monde d’accord.
  • (Jean-Baptiste Goupil) Sur l’image, ou le message, que toi tu portais et qui a touché les gens, quelle est la chose dont tu es le plus fier ?
  • (Eddy de Pretto) Moi je suis ravi, d’avoir réussi quand même, à parler de sujets qui n’étaient pas encore totalement traités en musique, et de pouvoir un peu les conformiser. C’est-à-dire la sexualité, l’idée de construire en tant qu’homme, l’idée de où est-ce qu’on doit être, comment on doit être, et qu’est-ce qu’on attend de nous. Et j’avais envie de mettre ça en avant, et qu’on puisse l’écouter.
  • (Jean-Baptiste Goupil) Je vais te demander, si tu valides ou pas cette photo. J’avais je pense, à peu près 3 ans, et on m’a dit que j’étais un peu ton sosie. Qu’est-ce que t’en penses ?
  • (Eddy de Pretto) Mais non ? Mais totalement.
  • (Jean-Baptiste Goupil) Tu valides ou pas ?
  • (Eddy de Pretto) Mais c’est du délire mec !
  • (Jean-Baptiste Goupil) J’ai l’impression que je te ressemble plus que toi-même tu t’auto-ressemblais à cet âge.
  • (Eddy de Pretto) Non mais c’est assez ouf, assez ouf, parce que j’avais un peu la même tête.
  • (Jean-Baptiste Goupil) Merci beaucoup.
  • (Eddy de Pretto) Merci.
  • (Jean-Baptiste Goupil) Ca va toi sinon en ce moment ?
  • (Eddy de Pretto) Ca va très bien.