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Lauréate du tremplin RIFFX FIP TOUR, à l’occasion des 50 ans de la radio FIP, Willows a eu l’opportunité de jouer sur la scène Le Rocher 1200, à Bordeaux, le 8 décembre. Porté par la voix cristalline et sensible d’Emilie Moutet, ce projet fait ressortir nos plus belles émotions dans une sorte de mélancolie réconfortante. RIFFX est parti à la rencontre de Willows, à découvrir en interview tout de suite.
Bonjour RIFFX, je m’appelle Emilie Moutet. J’ai commencé la musique vers 9-10 ans, j’ai toujours eu un fort attrait pour la musique d’aussi loin que je me souvienne, mais mes parents n’étaient pas du tout musiciens. J’ai dû insister quelques années jusqu’à ce qu’ils m’inscrivent en violon au conservatoire. Au lycée, j’ai joué dans deux groupes : un de folk/rock et un de ska, nous avons fait pas mal de dates sur des scènes assez conséquentes pour notre jeune âge, et j’y ai vite pris goût. C’est là que j’ai rencontré Paul (Magne) qui joue dans Willows aussi. Quelques années plus tard, à la fac, ma psy m’a prêté une guitare et j’ai commencé à chanter et écrire des chansons. C’est il y a 5-6 ans, après une blessure à la main, que je me suis mise aux claviers. Pendant longtemps je n’envisageais pas de faire de la musique mon métier, mais je gravitais autour en jouant dans des groupes et en accompagnant des artistes, tout en développant mon projet perso à côté et en faisant des petits boulots, jusqu’à faire de la musique à plein temps.
J’écris des chansons introspectives et intimes sur moi, sur les autres, sur le monde qui m’entoure. Je parle de deuil, de trauma, de solitude, de maladie – parce que j’écris sur ce que je connais – mais aussi d’espoir, d’amour, de l’équilibre et du calme qui viennent ensuite. J’essaie de les envelopper d’une pop/folk assez lumineuse et énergique pour servir la mélancolie sans tomber dans la dépression ! Le projet s’appelle Willows parce que je voulais un nom collectif pour inclure tout.e.s les musicien.ne.s qui m’accompagnent dans différentes formules sur scène, j’aimais bien l’image d’une forêt de saules pleureurs évoluant quelque part entre ciel et terre, chacun.e à sa façon.
J’ai beaucoup d’influences qui ne se retrouvent pas forcément dans ce que je fais, mais parmi les artistes qui m’ont inspirée au début, il y a sans aucun doute Tori Amos, pour ses harmonies, la profondeur de ses textes, la puissance de ce qu’elle dégage. Et par la suite, de nombreux autres comme Patrick Watson, Regina Spektor, Sufjan Stevens, Puggy, Ane Brun, Ásgeir… Et je ne peux pas ne pas citer Joan Baez que j’ai commencé à écouter parce qu’on comparait souvent ma voix à la sienne.
C’était une belle soirée, très chic, à l’image de FIP, tout le monde a été adorable. C’était agréable de rejouer sur cette scène du Rocher de Palmer, j’y avais joué il y a quelques années en première partie de notre ami Cocoon, et j’y étais revenue récemment mais en tant que technicienne pour faire du livestream, donc ça faisait plaisir d’y revenir pour défendre mon univers. Et aussi de belles découvertes, j’ai beaucoup aimé le live de Raoul Vignal et des Nits.
Un vrai merci sincère pour la ou les personnes qui m’ont sélectionnée sur écoute parce qu’en tant qu’artiste indé et autoproduite, c’est déjà dur d’être simplement écoutée parmi le nombre de beaux et belles artistes qui existent, alors de là à remporter le concours… J’étais réellement surprise !
L’album Natten de Fredrika Stahl, une artiste que je suis depuis son premier album et que j’aime beaucoup. Le morceau Organic Rust du musicien Alfa Mist, j’ai tendance à écouter la même musique en boucle pendant des mois mais là j’ai battu tous mes records. La pianiste Hania Rani dont le titre Glass me bouleverse. Et Taylor Swift ’tis the damn season, une chanson de Noël qui me fait me sentir bien en cette fin d’année.
Je n’ai pas de boule de cristal et si les dernières années nous ont appris un truc c’est qu’il faut être prudent.e.s dans nos prédictions… J’ai un album qui est bientôt finalisé, mais je ne veux pas le sortir vite si c’est pour le sortir seule, comme j’ai fait pour l’EP Pancakes pour lequel je n’avais pas de structure. Je veux travailler avec des gens dont c’est le métier de le promouvoir correctement. Donc je profite de la visibilité ici pour l’exprimer haut et fort ! Mais je suis assez optimiste car la même semaine où j’ai appris que j’étais sélectionnée pour le live 50 ans de FIP, j’ai aussi appris que j’avais remporté un truc assez énorme que j’annoncerai l’année prochaine, je sens que je vais avoir du soutien dans les temps à venir, ça me donne de l’espoir. Et sinon plus concrètement, en janvier sortira une émission de télé qu’on a enregistrée il y a quelque temps, NoA Pop, avec une reprise de Strange Weather de Keren Ann, chanson qu’elle a d’ailleurs ressortie dans une superbe version avec le Quatuor Debussy entretemps. Merci RIFFX !
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