Révélation RIFFX : Qui es-tu Pab The Kid ?

Moins de vingt ans au compteur, Mathis Jacques Louis Grillet est le « new kid on the block » à surveiller. Acolyte de James The Prophet, Pab The Kid n’a pas été échangé à la naissance même si on le croirait venu tout droit des Etats-Unis, où il puise son inspiration dans le hip-hop de ricains. Avec sa folie juvénile et son grand capital sympathie, ce jeune talent fait partie de nos lauréats au tremplin RIFFX We Love Green. Retrouvez-le sur le festival online du 3 au 7 juin et tout de suite en interview !

Bonjour Pab The Kid, ton nom d’artiste est très loin de ta véritable identité. Nous sommes intrigués !

Pab The Kid c’est en deux parties. La première, c’est « Pab » qui est un diminutif de mon surnom au lycée : Pabidoo, un nom que mes sœurs et moi on se donnait quand on était plus jeunes. Je l’ai gardé et je l’ai utilisé sur les réseaux sociaux. Quand je suis arrivé à Paris, les gens m’appelaient Pab avant même que je commence la musique. Après j’ai choisi « The Kid » parce que ça me représente bien, physiquement je suis jeune d’âge et aussi mentalement (rires). Je trouve que c’est parfait et correspond bien à la vibe de ma musique !

Tu as eu le déclic pour la musique lors d’un concert de James The Prophet, c’est ça ?

C’est le premier concert que j’ai fait, quand James m’a invité à le rejoindre sur scène. On avait fait quelques feat ensemble pour rire dans sa chambre. Puis lors d’un concert « James The Prophet and friends », il a invité tous ses potes qui faisaient de la musique sur scène. J’ai chanté deux titres avec lui, les gens ont kiffé et c’est ce soir-là où je me suis fait repéré par le label qui nous a ensuite signé lui et moi. C’est à ce moment que ma vie a changé, j’ai eu envie de faire ça tous les soirs.

James The Prophet et toi avez l’air d’avoir une relation solide. On peut s’attendre à un projet commun dans un futur proche ?

Ouais exact, on a sorti quelques sons ensemble sur SoundCloud quand je débutais. Mon premier single, c’était aussi un feat avec James. En ce moment on est en train de bosser sur un projet tous les deux, qui sortira à la rentrée j’espère. Ce sera un petit EP avec des titres chacun de notre côté mais aussi des featuring.

Comment décrirais-tu ta musique ?

C’est pas facile cette question, je dirais de la romance enfantine. Je kiffe faire plein de types différents de musique et je cherche encore ma ligne artistique. La romance enfantine, ce serait parfait pour décrire ce que je fais en ce moment. Un peu comme l’amour au lycée.

Quand on écoute tes morceaux, on pourrait croire entendre un rappeur américain. Si c’était le cas, tu es plutôt team West Coast ou East Coast ?

Avec mon style ça serait plutôt West Coast mais en vrai je préfère la East Coast. J’aurais donc du mal à choisir, mais stratégiquement je dirais la West Coast.

C’est quoi le titre que tu aurais aimé écrire ?

Récemment le titre que j’aurais voulu écrire, c’est Toosie Slide de Drake. Quand je l’ai entendu je me suis dit que c’est tellement un son facile à écrire donc j’étais vraiment vénère (rires). Je me suis dit que j’aurais pu faire exactement la même chose.

C’est quoi la suite pour Pab The Kid en 2020 ?

Je suis en train de travailler sur un album, pas vraiment rap, beaucoup plus centré sur le chant. J’ai hâte de sortir, normalement avant la fin de l’année. Sinon il y a un gros featuring avec Vladimir Cauchemar qui va bientôt arriver. Je suis censé faire des concerts aussi, en fonction du coronavirus. Avec James, on doit partir en octobre en tournée avec Mos Def, ça va être super lourd. J’espère continuer à faire des rencontres dans la musique et faire des TV aussi pour l’album.

Retrouvez Pab The Kid sur FacebookInstagram et YouTube.

Pour prolonger la rencontre avec Pab The Kid, c’est tout de suite dans notre podcast original RIFFX