Prodigy : The Day is My Enemy

Les chiffres d’abord : en plus de 25 ans de carrière, les Anglais n’ont sorti que sept albums mais en ont vendu plus de 20 millions (record absolu en dance music). Dès le début des années 1990, le trio, emmené par Liam Howlett, invente le big beat : mélange de rock (bien saturé), de rap (bien fat) et de techno (bien lourde). Cette sainte trilogie, que le groupe n’a jamais renié, se retrouve évidemment sur leur nouvel album « The Day is My Enemy ». Pourquoi se réinventer quand on a créé son propre style ! Si les Beastie Boys ont permis aux Blancs de découvrir le rap, Prodigy est le chaînon manquant entre les scènes rock et rave.
Sur ce nouvel album, ça bastonne dur, ça hurle pas mal et ça « punkise » beaucoup ! Dans son livre (Electrochoc), le DJ Laurent Garnier raconte que son fils lui demande souvent de mixer Prodigy dans ses sets. Et pour cause, la musique de Prodigy a l’immense pouvoir d’électriser les foules. En effet, c’est grâce à ses lives furieux que le groupe continue à conquérir un public de plusieurs générations maintenant. Preuve que l’authenticité paye toujours.
Cet album n’est ni bon, ni mauvais, il est Prodigy, tout simplement ! Combien de groupes peuvent en dire autant ?
Chez Riffx, on est fan !

Willy Richert

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Crédit Photo : © Paul Dugdale

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