On vous parlait ici il y a trois ans l’album déjanté du très perché bassiste Thundercat. Stephen Burner, c’est son nom à la ville, sortait “Drunk”, un opus qui n’a laissé personne insensible par son extrême liberté de style et de ton.
On attendait donc impatiemment un nouveau projet du copain de Kendrick Lamar. Il est de retour ce nouvel album intitulé “It is what it is”.
Derrière ce titre un poil “blasé”, se cache une vraie blessure. Celle créée par la perte d’un être cher. Il y a deux ans, il perdait un proche collaborateur, et surtout un ami : Mac Miller, rappeur de talent tué par une overdose de drogues, d’alcool et de médicaments.
Sa perte a laissé des traces chez Thundercat. On le ressent tout au long de l’écoute de l’opus.
Thundercat dévoile une nouvelle facette de son jazz-funk-funsion. Le génie de la basse à six cordes fait place à une mélancolie nouvelle dans son travail. Il nous avait habitués à plus de légèreté et d’exubérance.