Mathieu Lescop originaire de Châteauroux est de retour. Lescop a débarqué sur la scène new-wave française en 2012 avec un premier album éponyme et un titre qui a su s’imposer “La Forêt”. Aujourd’hui, l’auteur, compositeur et chanteur vient de sortir son troisième album “Rêve parti”. Cela faisait 8 ans qu’il n’avait pas ajouté un album à sa discographie. C’est chose faîte depuis le mois de février. Que s’est-il passé pendant toutes ces années ? une sorte de remise à zéro. Après la sortie de son second opus, Lescop n’avait plus de maison de disque, il s’est séparé de l’ensemble de ses équipes ainsi que de son manager. Il a fallu tout reconstruire. Huit ans après, à 45 ans, il est donc de retour avec “Rêve parti”. C’est sa rencontre avec le musicien Thibault Frisoni, qui travaille avec Bertrand Belin qui l’a motivé à remettre le pied à l’étrier et à rallumer les synthés. Le producteur britannique Ash Workman qui a travaillé avec Christine and The Queens et Metronomy est aussi venu mettre son grain de sel pour ce nouveau projet de Lescop. “Rêve parti” jeu de mots / jeu de son entre la rave party et le rêve parti questionne essentiellement la dépendance. Lescop fait le parallèle entre la dépendance affective, amoureuse et la dépendance aux drogues, aux substances. Il a subi la dépendance affective et défend dans ce disque l’idée que l’on peut en sortir. Ça passe aussi par la liberté et la résilience. Mathieu Lescop s’est entouré de 3 femmes pour faire résonner ses mots et ses textes autrement. Il y a Halo Maud, Laura Cahen et aussi la chanteuse Izia. L’écriture minutieuse et Lescop est portée par une new-wave et une cold-wave qui n’appartiennent qu’à lui. Forcément, l’album fait la part belle aux synthés. Ça sonne parfois un peu pop rock. “Rêve parti” ‘est aussi l’album qui met fin aux démons de son auteur, la fin de quelque chose, le début d’autre chose, comme une renaissance. Lescop est en tournée à l’automne dans toute la France.