Les membres du groupe The Rapture ne devaient pas se douter qu’en déménageant de San Francisco à New York en 1999, ils changeraient totalement le cours de leur destin. Car dès qu’ils arrivent à la Grosse Pomme, deux producteurs qui venaient tout juste de fonder leur label les voient en concert. Il s’agit de James Murphy et de Tim Goldsworthy.

Les deux patrons de DFA Records vont mettre des mois à convaincre Luke Jenner, Vito Roccoforte, Matt Safer et Gabriel Andruzzi, les quatre membres. DFA parvint à les signer en 2002 et à les faire entrer dans leurs studios flambant neuf de Brooklyn. Echoes, premier album de The Rapture, sort le 8 septembre 2003.

Il est tout de suite acclamé par la critique. Pitchforkmedia, qui fait la pluie et le beau temps sur la scène indie rock, le consacre directement album de l’année. Même le NME britannique est sous le charme de The Rapture, ne laissant qu’aux White Stripes le droit de mieux se classer dans leur classement annuel des meilleurs albums.

La consécration viendra aussi de leurs prestations scéniques complètement dingues. Résultat des courses, tout le monde les veut en première partie : les Sex Pistols, Franz Ferdinand… La consécration viendra également en 2004 quand ils auront les honneurs de la grande scène du Curiosa Festival, aux côtés de Mogwai, Interpol et, s’il vous plaît, The Cure.

Trois singles seront extraits des 11 pistes de l’album Echoes, House of Jealous Lovers, Sister Savior et Love is All. Tous les titres ont été produits par le duo Murphy/Goldsworthy. Et ce n’est pas un hasard si certains ont des sonorités proches du plus grand groupe de Dance Punk, LCD Soundsystem. On pense alors à Killing, mais aussi I Need Your Love et The Coming of Spring.

Si vous aimez les mélanges de genre, les guitares dissonantes, l’électro et le saxophone, alors précipitez-vous sur votre plateforme préférée pour ajouter Echoes de The Rapture à votre playlist #LP_Story_by_RiffX, frissons garantis !