Damso, le rappeur belge, a surpris tout le monde. Il avait promis que son dernier album ne sortirait qu’en mai prochain, le rappeur belge a déjoué les attentes en dévoilant un nouvel opus intitulé “J’ai menti” qui n’annule pas pour autant la sortie de son ultime projet au printemps prochain.
Dans “J’ai menti”, on retrouve tout ce qui fait l’essence de l’artiste : des paroles crues et profondes, des flows variés, et une production riche. Entre rythmes dansants et ballades introspectives, l’album explore les paradoxes du rappeur avec une sincérité désarmante. Damso se dévoile sans filtre et aborde la masculinité, la fidélité aussi, toujours avec cette touche de poésie brute qui le caractérise. “J’ai menti” est un album profondément personnel, Damso nous ouvre les portes de ses pensées et de ses émotions. Il se livre sans retenue, partageant ses doutes, ses erreurs et ce qu’il retient de ses expériences. Derrière l’homme souvent provocateur, on découvre un artiste en quête de vérité.
Musicalement, Damso montre une fois de plus qu’il n’a pas peur d’expérimenter. Les influences se croisent et s’entremêlent, passant de la musique caribéenne aux sonorités africaines, en intégrant des touches électro et des guitares acoustiques. Chaque morceau est pensé comme une pièce unique, reflétant la quête d’équilibre entre innovation et identité. Et pourtant, au cœur de cette diversité, une cohérence se dégage, celle d’un artiste qui maîtrise son art tout en s’autorisant à prendre des risques.
Pour ce nouvel opus, Damso s’est entouré d’artistes qu’il connaît bien. On retrouve Angèle, avec qui il partage une complicité artistique de longue date. Leur duo est à la fois doux et amer, une exploration des tensions dans une relation amoureuse. Kalash, le Martiniquais, apporte sa touche sur un morceau aux sonorités shatta, tandis que Kalash Criminel, avec qui Damso partage des origines congolaises, l’entraîne sur un titre empreint de sonorités amapiano et de chœurs vibrants.