Benkofski est de nulle part ou plutôt il est comme tout le monde : un Bouseurien de Bouseurie.? Un garagiste boit de la bière, un chanteur chante des chansons : Benkofski fait de la chanson. Chanson française dont il écrit les textes et les interprète, célèbrant la tragédie du quotidien, et donc, la banalité de la vie.? Benkofski peut vous parler de sa dernière nuit à pécho la belette et s’émouvoir d’une exposition de peintures... Il ne sait pas faire semblant et ne s’interdit pas quelques diarrhées verbales, ou jeux de maux... Benkofski n’a jamais abusé de l’alcool puisqu’il était consentant, et n’oublie pas dans sa galerie de portraits, les copains et les coquines avec en toile de fond notre monde d’injustice. Pamphlets politiques rageurs et portraits à vif, sur des mises en musique alternant simple piano-voix de François Barisaux éclaboussant de son style ludique, délicat les mots de ses gouttes de notes ou de Loïc Betems à la guitare électro-acoustique dans un style orageux. Selon les rencontres et amitiés artistiques d’autres compositeurs le rejoignent le temps d’une ou plusieurs chansons... Benkofski sort tout droit des romans de Benoit Gillardin dont l’antihéros personnage principal porte ce nom.