Mai
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Deuxième album solo pour celui qui a dit ne plus souhaiter sortir de disque en groupe. Jack White s’affirme de plus en plus comme l’un des grands musiciens actuels.
Jack White agace autant qu’il fascine. Pour preuve, ses prises de becs répétées avec les Black Keys auxquels il reproche quelques « emprunts » musicaux depuis l’époque où il œuvrait avec les White Stripes. Ça, c’est pour l’agacement. La fascination, elle, est bien réelle à l’écoute de Lazaretto, nouvel album du prolifique musicien de Detroit, un an et demi après la sortie de son premier opus solo intitulé Blunderbuss.
Si les marottes de Jack White sont connues – un amour inconditionnel des classiques blues, rock et country de la musique américaine – on en vient toujours à se demander par quelle magie il arrive à digérer ces influences diverses pour les faire sonner avec autant de modernité. Aucun morceau de cet éclectique Lazaretto ne surprendra le fan de la première heure. Jack White maîtrise son sujet à la perfection et passe sans aucun problème d’un funk-rock déjanté (Lazaretto) à une ballade folk digne de Neil Young (Entitlement), sans oublier de rendre hommage à ses héros blues sur Just One Drink. Guitariste de talent, il ne manque pas non plus l’occasion de faire parler la six-cordes sur l’instrumental High Ball Stepper, sur lequel plane l’ombre de Jimi Hendrix.
Ne nous y trompons pas : Lazaretto n’est pas qu’un album parmi d’autres pour Jack White. C’est une preuve supplémentaire de son talent de compositeur et d’arrangeur, une pierre de plus dans l’édifice rock moderne qu’il s’échine à bâtir depuis la fin des années 1990. D’un coup de baguette magique, il parvient ainsi à placer un violon groovy et un flow à la Red Hot Chili Peppers sur Lazaretto. Would You Fight For My Love ? est, quant à lui, un morceau épique et ambitieux qui combine à la perfection tous les éléments dont Jack White aime à se délecter. À l’image de cette chanson magistrale, Lazaretto confirme que son auteur est bien l’un des plus importants musiciens du rock actuel.
Alexis Hache
Découvrir :
Jack White – High Ball Stepper
Crédit Photo : © Mary Ellen Matthews
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