CAFARD PALACE

2021, Thomas Mascaro et son projet solo embrasse l’adage « à deux c’est mieux ». Ça lui trottait dans la tête sans jamais se concrétiser et c’est son vieux pote, Arthur Parmentier (Barrio Populo, Louis Mezzasoma) qui l’a aidé. Foncièrement rock, comprimant l’énergie du punk à la classe du blues et illustré avec brio par des textes en français - à la saveur anglaise - surréalistes, Cafard Palace résume tout ce qui se fait de mieux actuellement avec des instruments en bois, de la disto et de la reverb. On pense aux tubes d’Idles, les phases lourdes de Last Train, la rapidité d’un Johnnie Carwash, la folie de Catherine Ringer, un poil de massif à la Electric Wizard et le style de RL Burnside. Bref, un florilège d’influences transparaissent chez le duo, dans un mélange suffisamment inédit pour qu’on y reconnaisse une patte, un son, une âme.