RIFFX.Hebdo : Lyrics avec Epsilon

Découvrez les paroles captivantes de l’album d’Epsilon dans cet épisode du RIFFX.Hebdo ! Des héritages émouvants, des voyages envoûtants et des souvenirs précieux tissent un univers musical unique. Plongez dans l’intensité de chaque chanson, du poignant « In My Blood » à l’envoûtant « Pink Moon ».

In My Blood : « In my blood in my pain, in my soul, it’s insane ».

“In My Blood”, c’était vraiment le titre d’ouverture de l’album. C’était en hommage à mon grand-père. C’est une chanson qui consiste à dire : on a des héros dans nos vies, même s’ils ne sont plus là, il faut les honorer et prendre tout ce qu’il y avait de bon et essayer de transmettre aux autres. C’est une chanson sur l’héritage et la transmission. C’est fondamental pour moi.

 

The Pier : « Lie down, on my soil ».

Il y a 100 ans, de ma famille s’est fait exfiltrer de Turquie. On avait une famille grecque dans la ville de Smyrne qui s’appelle aujourd’hui Izmir, et il fallait que j’y retourne parce que mon grand-père n’y est jamais allé et il en pleurait quand  il voyait le plan de la ville qu’il avait au dessus de son bureau. On ne vient pas de nulle part. J’ai un passé, une histoire et aller explorer tout ça, c’était fondamental pour aller à la découverte de moi-même. Donc je pense que c’était un peu le drapeau, le point de départ qui comptait à mes yeux. Et c’est ça, en fait, le sens de l’album. C’est le grand large, c’est les rencontres.

 

Whatever : « Walk on this endless road, where is my mind ? ».

C’était une chanson que j’ai écrite en 1h. Il ne pouvait y avoir personne d’autre que Élodie Frégé pour la chanter avec moi. Cette histoire d’amour, elle est commune à nous tous. C’est de l’amour vache, quoi finalement. Si on croit que la vie et l’amour, c’est un long fleuve tranquille et que c’est linéaire, et bien non. On le comprend assez vite et je voulais chanter ça. Je voulais le partager avec toujours un peu de mélancolie, un peu de baston !

 

Pelagos : « My love, Here is my love (X3) ».

C’est ma chanson préférée de l’album. C’est aussi le titre de l’album. C’est une maison dans laquelle j’ai grandi dans le sud,   elle s’appelle Pelagos. C’est le grand large, l’ouverture face  à la mer, face au monde. Je ne suis jamais aussi bien que quand je suis là-bas. C’est un peu mon épicentre, c’est mon refuge. On a tous besoin un moment dans nos vies, d’endroits un peu repères où  on vient se ressourcer, reprendre de la force. Et j’avais envie de partager ça avec mes potes : “Here is my love”. C’est ce que je dis dans cette chanson. C’est : je serai toujours là pour toi quoiqu’il advienne.

 

 

Pink Moon : « Come to me, and let’s make love again ».

À un moment, j’avais besoin de… je ne sais pas de me reconnecter à un truc un peu au-delà, au dessus, quoi. Où, je fais l’amour à la lune, elle m’attire par son chant, cet amour dont on espère  qu’il ne éclipsera jamais, lui. Et c’était doux, ça m’apaise. Donc c’est vrai que c’est quelque chose d’assez vaporeux et un détachement  dont j’avais besoin.

 

Memories : « I don’t want to die, cause memories are gold ».

On se construit par la beauté des moments qu’on vit dans notre existence. Sans être trop mélancolique, je pense qu’il y a de la mélancolie dans cet album, il y a de la lumière dedans. La lumière, c’est la lumière du présent. Je pense que cette chanson, c’est un appel à ce qu’on se rencontre parce qu’on vit  des trucs forts. Parfois, c’est juste rien faire et s’émerveiller de choses très pures et simples dans la vie et à d’autres moments, c’est de lâcher les chevaux.

 

Santa Monica : « But now it’s time for us to leave, There’s other places to be seen, I’ll always have you, On my skin ».

On dit souvent que l’amour dure 3 ans. Bah moi, j’ai eu une histoire d’amour qui a duré 13 ans et elle s’est construite  assez souvent ou elle s’est relancée sur la route 1 des États-Unis, entre Los Angeles et San Francisco, et plus précisément à Santa Monica. Donc là, on est sur la Mustang, les cheveux dans le vent, on s’émerveille, on voit les dauphins sur la côte de Malibu. Et ça, c’était des souvenirs magnifiques que j’avais, qui étaient là pour honorer à travers cette chanson, mon histoire d’amour qui était rocailleuse mais belle, magnifique. “Santa Monica”, c’est une chanson, un peu de road trip. C’est le voyage, cette chanson   elle s’écoute sur la route. Pas autrement.

 

Merci Epsilon !

 

On doit vraiment les refaire en fait.