RIFFX.Hebdo : La playlist de Julien Granel

Julien Granel dans le RIFFX.Hebdo, évoque avec nous ses incontournables pour une playlist parfaite: Blur, Grace Kelly, The Man I Love….Ainsi que ses rencontres avec Angèle, Big Flo et Oli ou encore Pedro Winter

Alors que vraiment pas. Clap.

 

 

Le titre qui t’as amené à la musique ?

Dans l’album “Life in Cartoon Motion” de Mika le morceau “Grace Kelly”. Ça a déclenché un vrai déclic. C’était la première fois que j’entendais un refrain comme ça, qui était un mélange d’opéra et de pop, tout simplement. Et il y avait quelque chose de très avant-gardiste au moment où c’est sorti, de très libre et ça m’a beaucoup plu.

 

 La chanson associée au conservatoire ?

Un titre qui m’a laissé un bon souvenir parce qu’il y a quelques morceaux qui étaient un peu barbares à travailler qui m’ont laissé des souvenirs plus douloureux. Donc je vais en garder un que j’ai aimé jouer. “The Man I Love” de Gershwin. C’était un peu les morceaux les plus contemporains qu’on avait le droit de présenter dans les programmes de musique classique. Donc, forcément, je me retrouvais beaucoup plus dans ces morceaux que dans des morceaux de Jean-Sébastien Bach. Désolé frérot.

 

Le titre souvenir de ton 1er groupe lycéen ?

Si je repense à cette période de concert et tout le premier morceau qui me vient, c’est “Song 2” de Blur. J’ai toujours été un grand fan de Damon Albarn. Que ce soit dans Blur ou après dans Gorillaz.

 Le coup de coeur de ton 1er album ?

Le meilleur résumé de l’album, ce serait peut-être le morceau “VERS LE SOLEIL”. C’est un track très solaire et qui est un peu comme une explosion de joie. Il y a de plus en plus d’instruments qui rentrent il y a toute une fin avec des violons, des cuivres et tout. “Cooleur” c’est un mélange de french touch, de funk et de pop. Et je chante en français par dessus, donc ça donne un peu une pop française multicolore, dansante, groovy. Quand j’étais plus jeune, je trouvais que j’étais entouré de plein de choses qui manquaient d’ouverture d’esprit. Et pour moi, la couleur, c’était la liberté et l’ouverture d’esprit. Donc, j’ai commencé à les mettre sur moi et j’ai eu comme ça une petite addiction qui s’est créée à la couleur. Et finalement, maintenant, ça me fait juste me sentir bien.

Ton morceau préféré d’Angèle ?

Ce serait “Démons” feat. Damso. Avec Angèle, on s’est rencontré il y a peut-être 5-6 ans. Et du coup, c’est une des personnes en qui j’ai le plus confiance artistiquement et souvent, je lui demande un peu des conseils, je lui envoie des choses. Et il y a un moment, elle m’a dit : “Je sais de quoi tu es capable et tu peux faire encore mieux”. Elle m’a un peu boosté à me dépasser.

 

 Ta chanson préférée de Pedro Winter ?

Ce serait “Rainbow Man”. C’était la première fois que j’entendais un kick qui sonnait aussi fort. Pedro Winter, c’est le directeur  du label Ed Banger. Il a aussi été, entre autres, manageur des Daft Punk, rien que ça. Pedro, il est présent sur l’album et on s’est retrouvé à faire un morceau ensemble. Il a été très éclairant. Je trouve que c’est quelqu’un qui a toujours eu une vision très avant-gardiste et très juste.

 

Ton titre favori de BigFlo et Oli ?

Quand je les ai rencontrés, j’en avais parlé avec eux. Je leur avais dit : “Le premier souvenir que j’ai de vous, c’était un morceau qui s’appelait, “Comme d’hab””. Oli, il était passé me faire écouter au studio la maquette de l’album qui vient de sortir. Et je lui ai également fait écouter mon album. Et à la fin de l’écoute, il m’a dit : “J’adore, mais j’ai l’impression qu’il manque un track”. Et il m’a dit : ‘Viens on le fait là maintenant tout de suite”. Et ce morceau-là, c’est devenu le morceau “PLUS FORT”.

 

 Le big up à un copain ?

C’est vrai que j’ai toujours été dans un truc de collectif qui m’inspire beaucoup. Et un peu un truc de cercle vertueux où tout le monde se tire vers le haut. Je vais faire un big up à Lolo Zouaï. Son album qui arrive va être vraiment très très fat.

 

 La chanson que tu aurais aimé écrire ?

Je pense que l’un des plus beaux morceaux de l’humanité, c’est “Life on Mars ?” de Bowie. Ça, j’aurais adoré bien sûr, comme beaucoup de monde, je pense le composer.

 

Merci Julien Granel !

 

Merci les amis. À bientôt.