RIFFX.Hebdo : L’actu de Shy’m

Shy’m est dans le RIFFX.Hebdo pour nous dévoiler les inspirations et la force de son huitième album. Un album dédié à son fils; qui, grâce à sa maternité, lui a permis de devenir une femme plus forte, plus responsable!

Toi, ça va en terme en sommeil ?

Ah non, non pas du tout.

À tout moment de cette interview, je peux faire une crise de narcolepsie. Je suis au bout de ma vie. C’est ça. Bien le bonjour très chère Shy’m. Laisse-moi tout d’abord et en préambule, te dire la joie absolue de te retrouver. Comment est-ce que ça va bien ?

Merci déjà, ça va très bien.

Commençons par l’actualité chaude, tel un poêlon de raclette.

J’adore, j’adore.

Avec ton grand retour, avec un véritable enjeu de diction pour moi.

Alors, vas-y j’attends.

“Tadada Tututu”

C’est parfait ! Tu le dis aussi bien que mon fils. “Tadada Tututu” Contrairement à ce que tu dis dans le premier couplet, ça sent plutôt “bon bon bon” cette affaire-là. Avec un kick comme ça, un peu ragga dancehall.

Ça te plaît ?

Oui.

Tu as dansé ou pas dessus ?

Je me suis enjaillé.

Génial.

Et c’est ce que j’allais dire, on est sur un retour, “ambiançage” en bonne et due forme.

Normalement, oui. En tout cas, moi, je me suis bien ambiancée en l’enregistrant forcément, en le réécoutant et puis, c’était un peu l’objectif de ce titre et du projet. C’était de faire un truc solaire, dansant, qui enjaille un peu tout le monde.

C’est quoi la story, le bail de ce titre ?

Le bail de ce titre. Ça a été une rencontre avec une artiste qui s’appelle Meryl. Ça a été une autre façon de créer aussi pour moi, avec de nouveaux compositeurs, de nouveaux auteurs, de nouveaux mélodistes. Et c’est vrai que sur le papier, ça me sortait un peu de ma zone de confort. J’ai un peu commencer une nouvelle vie depuis neuf mois, du coup, avec la naissance de mon garçon. Et j’avais envie un peu de remettre les compteurs à zéro, ça faisait longtemps que je n’avais pas refait de musique. Ça faisait longtemps que je n’avais pas réécrit non plus. On a fait un séminaire. Il y a eu plein de cerveaux qui se sont mélangés. J’ai été au cœur de la création et ça a changé beaucoup de choses. Il y a eu un vent nouveau, un souffle nouveau et en fait, ça a été essentiel pour créer quelque chose de nouveau avec d’autres couleurs, avec une autre énergie. Et c’est “chanmé”, je suis hyper heureuse.

Donc là, la nouvelle impulsion, ça a vraiment été la maternité ?

Oui, d’être dans une nouvelle vie, forcément, inconsciemment et consciemment, tu es inspirée différemment. Je suis dans un moment de ma vie qui est heureux, qui est joyeux et j’avais envie que ça transpire de mes chansons. Et oui, de ne pas avoir fait de musique, je pense que c’est ça aussi qui a motivé le tout. Et de me dire : “Bon bah vas-y, je n’ai plus rien à perdre, je n’ai plus rien à risquer, j’ai envie d’inviter de nouvelles personnes, des jeunes, etc”. Et c’était hyper motivant. Hyper challengeant aussi.

Tu le dis et c’est vrai que ça se perçoit dès l’écoute de ce nouveau single. Ça marque aussi le retour d’une femme forte, libre, épanouie, assumée. Est-ce que la maternité a été une sorte de boost confiance ?

Je me sens plus femme, je me sens plus responsable. Heureusement, de toute façon. Comme si j’avais un moteur nouveau. On a ouvert la machine, on l’a changée et je suis toute neuve. Et c’est sûr que ça change, ça change une femme et un homme également, mais c’est certain.

J’ai tout plein de questions sur la maternité, façon “La Maison des Maternelles”. Mais déjà, pour reprendre le process dans l’ordre. Donc oui, tu as quitté la scène médiatique pour débuter ton CDI “Shimi-Mom”. Voilà donc, excuse valable.

C’est pas mal ça : “Shimi-Mom” Et donc, ce nouvel album, il est attendu comme Mbappé au Real Madrid. Donc, la question qui nous turlupine forcément, c’est : “On en est où ?”.

Je suis encore en train de faire quelques retouches, d’écrire encore. Voilà donc, il n’y a pas de date encore à annoncer. Mais ça sent “bon, bon, bon”. En tout cas, moi, je m’éclate. Je m’éclate et il va falloir mettre un point final au bout d’un moment. Il va falloir que je me canalise et que je me dise : “J’arrête, j’arrête c’est bon, on les a”

Parce que là, donc tu as un peu près 72 titres. Ouais, à peu près. Oui, c’est ça. Donc cet album, il va évidemment être dédié à ton enfant. Et c’est beau parce que j’ai vu, que c’est ton huitième album. Et je me disais c’est marrant. C’est ton huitième enfant. Le 8, quelque part retourner comme ça, c’est le symbole de l’infini. Et j’ai vu que c’était le numéro atomique de l’oxygène. Comme quoi tout a un sens.

Écoute, je l’avais pas pointé, mais je vais le ressortir en interview. En fait, je vais dire : “Ça a été pensé et tout”.

Donc, ce prochain album, c’est pour tout bientôt, c’est promis ?

C’est très subjectif, tout bientôt, mais en tout cas, c’est dans un futur proche.

L’horizon temporel est relatif.

Exactement.

Parce que tu le sais Shy’m, on n’est pas là pour toujours. Enfin, si toi, dans nos coeurs, évidemment, mais donc, on se revoit tout bientôt vite alors.

Avec grand joie.

Merci beaucoup, Shy’m.

Merci à toi.

FIN.