RIFFX.Hebdo : La playlist de Camille & Julie Berthollet

Cette semaine dans le RIFFX.Hebdo, découvrez la playlist de Camille & Julie Berthollet. Détrompez-vous, il n’y a pas que le classique dans le répertoire des deux soeurs, dont l’album hommage à Antonio Vivaldi « Nos 4 saisons » est sorti en 2020.

Il ne sonnait pas très bien.

Le son était un peu décevant !

Voilà !

 

Le titre qui vous a donné envie de faire de la musique ?

C’était le premier concert, je pense, au château d’Annecy où j’ai écouté Les Quatre Saisons de Vivaldi.

C’était aussi un concert au château d’Annecy, ça je m’en souviens très bien.

J’ai dit ok ! C’est bon je veux faire ça de ma vie, je veux faire comme lui là au premier rang.

Et moi j’ai flashé sur les violoncelles dans l’orchestre, et j’ai dit : « C’est ça que je veux faire. »

Et je ne savais pas encore que c’était une musique d’attente, et j’ai trouvé ça très beau.

 

Le titre pour convertir quelqu’un au classique ?

Trio de Schubert, Op. 100, 2ème mouvement, qui a été dans beaucoup de magnifiques films, donc les gens le connaissent, mais il est incroyable.

Ce qui est drôle, c’est que les gens qui ne connaissent rien au classique, quand on leur fait écouter des trucs ils font : « Ah mais ça je connais, ça c’est la musique de la pub ! », Ou même simplement si on a appelé un truc administratif français, bah on connaît quelque chose de musique classique.

 

Le titre que tu aurais aimé écrire ?

J’aurais bien aimé écrire des titres de Mozart hein, on ne va pas choisir le pire.

Beirut, d’Ibrahim Maalouf. Il y a une mélodie au milieu qui est ultra stylée, où chaque note est à sa place. Et c’est fou, on dirait du Mozart. Si je l’avais composée, je serais fière… mais non.

 

Le titre « souvenir d’enfance » ?

Oh je sais ! Quand on était petites avec Camille, on écoutait tout le temps Le Dîner de Bénabar dans la voiture, et on connaissait les paroles par cœur, et on ne voulait écouter que ça, et on ne chantait que ça.

L’Hymne à l’Amour de Piaf, qu’on chanter à tue-tête très, très, très faux à 5, 6, 7, 8, 9 ans.

 

Le titre lié à votre soeur ?

Elle a eu une période bizarre d’ailleurs, où elle écoutait tout le temps du chant grégorien quand elle avait 8 ans, et qu’elle était malade, oui je balance.

Et c’était ultra chelou, c’était une petite de 8 ans qui n’écoutait que ça.

Sinon elle a aussi eu une grosse période Concerto de Dvořák pour violoncelles par Truls Mork.

J’ai fini par aimer, je l’ai mis en sonnerie de téléphone, et ensuite je l’ai détesté parce que je ne le supportais plus et que je l’avais aussi mis en réveil.

C’est le Concerto de Tchaikovsky pour violons, qu’elle joue magnifiquement bien. Ça me fait pleurer, à chaque fois.

 

Le titre associé à « prodiges » ?

Forcément c’est Vivaldi, parce que c’est le premier titre que j’ai joué, lors de la première saison que j’ai faite. Ça a été vraiment magique.

Et puis Vivaldi était roux, donc déjà on se sentait dans notre team, non mais c’est vrai c’est important !

 

Présentez-nous votre album « Nos 4 saisons » ?

Pour le cinquième album on a choisi enfin de pouvoir enregistrer Les Quatre saisons, ça faisait longtemps qu’on voulait le faire.

On ne voulait pas les enregistrer comme premier album, on voulait avoir un peu… Je vais dire avoir de la maturité mais bon à 23 ans c’est relatif hein.

Mais en tout cas avoir plus d’expérience, avoir pu le travailler avec plein de profs différents. C’est ça qui permet d’être sûres du message qu’on veut transmettre.

Comme il existe déjà dix mille versions, on voulait aussi avoir le temps de réfléchir à faire quelque chose de nouveau, et puis qui ait du sens pour nous.

On se les ait partagé, on a pris chacune nos deux saisons préférées, et on a fait quatre chansons, où on reprend une mélodie de Vivaldi ou un petit extrait, et on en fait un truc totalement pop.

On a voulu faire le mélange des deux univers qu’on adore.

On a invité Ycare, qu’on adore, Joyce Jonathan, on a aussi fait une collab avec Foé, qui venait aussi d’un univers totalement différent de nous.

 

Votre chanson inavouable ?

Vraiment très très tard hein, en fin de soirée, s’il y a Sous le Vent, de Céline Dion, je sais que mes voisins l’ont déjà entendue dans une version peu discographique, voilà.

J’ai écouté beaucoup de chants grégoriens, mais ça duré peut-être deux semaines parce que c’était un moment où j’étais vraiment malade, donc je pense que j’ai bien saoulé tout le monde.

Donc ça c’est peut-être un peu la honte mais bon, moi j’ai passé un bon moment, j’étais malade, ça m’a fait du bien donc euh, donc voilà, mais je m’excuse.